Accueil du site - Projets humanitaires - Gandhiji school - Actualités - 2012 - 13/12/2012 : Les anniversaires de novembre-décembre-janvier.

Jancyrani, Pravinraj et les anniversaires de novembre-décembre-janvier.

Comme depuis quelques fois déjà la Gandhiji School (GS) origanise les anniversaires des enfants, pour cette occasion l’élève vient à l’école en vêtements normaux ou de fête, et il distribue des bonbons à tous..

Jeudi passé 6 décembre, c’était l’anniversaire de Jancyrani (en robe jaune) et de Pravinraj (en chemise grise rayée). C’est aussi ce jour-là vers 15 heures qu’on fêtait tous les anniversaires de novembre, de décembre et de janvier. Cette fois-ci c’était le parrain et la marraine de Janani qui offraient la crème glacée.

En feuilletant l’album photos de l’article vous verrez que l’action s’est déroulée en plusieurs temps.

En arrivant sur la terrasse les élèves se rangent parfaitement avant d’entrer dans le roof top hall, puis ils s’installent par rangées, en ordre impeccable.

Les "jubilaires" restent debout et se groupent pour les photos-souvenir. Ce sont tous ceux qui sont nés durant ces trois mois. Ils vont distribuer eux-mêmes les petits pots de glace, c’est de la vanille cette fois. Tout le monde chante Happy Birthday et acclame.

Après la dégustation on entend çà et là comme un léger bruissement, un appel discret à l’intention des institutrices, un peu comme une vibration qui lentement se propage… Tous se souviennent de cet indescriptible tiyaya-tiyaya-tiyaya-ho. (c’était lors d’une fête précédente mémorable que les enfants ont découvert cette chanson avec les mouvements, inconnue bien sûr en Inde) et ils piétinent d’impatience pour le refaire. Déjà les Miss se rendent compte qu’il n’y aura plus moyen de les arrêter…

Ça monte, ça monte, l’impatience devient insupportable, il est temps de relâcher la pression, en une fraction de seconde, sans la moindre directive les cercles concentriques se forment et le signal de départ est donné !

Et allons-y, les épaules solidement accrochées, la vitesse grimpe, grimpe, certains lâchent prise mais reprennent position, et c’est comme une marée haute, un crescendo hurlant de joie…

Bien sûr pour ne pas rester sur sa faim, on le refait, le refait et le refait encore…

Et enfin c’est la dernière partie des photos : changement. Il faut apprendre du nouveau, tout de même ! Deux rangées sont face à face et une danse frétillante commence. En peu de temps elle est comprise, et voilà les rangées qui s’élancent l’une vers l’autre, puis qui s’écartent, puis qui reviennent encore comme des vagues montantes et descendantes…

Ah celle-là ils ne la connaissaient pas, hou que c’est gai… !

Lien vers l’album

La GS est une grande famille où chacun doit être heureux.

A bientôt. Thierry